l’artisanat marocain sous toutes ses formes
L’artisanat marocain et, vous l’aurez sans doute remarqué ces dernières années, à plus que jamais le vent en poupe à l’international et notamment en matière de décoration intérieure. Depuis toujours, l’artisanat au Maroc, qui regroupe de nombreux métiers et savoirs-faire, a su susciter de l’intérêt jusqu’à obtenir une réputation sans faille. Les artisans, maîtres, apprentis comme autodidactes confectionnent depuis toujours des objets utilitaires, mais aussi très décoratifs. La réputation de l’artisanat marocain dans le monde n’est plus à faire, les inspirations, les innovations, la créativité et le talent de tous les acteurs de cet artisanat très riche et varié, ne passent jamais inaperçus.
De grandes enseignes, marques, et de nombreux articles dans des magazines dédiés à la décoration intérieure, mais aussi extérieure, font ainsi valoir la richesse et la variété de l’artisanat marocain avec des créations qui ne cessent d’innover pour donner naissance à des articles hors du commun. Corbeilles colorées, paniers, bois, coussins, cabas divers et variés, bougies, céramiques et poteries, tapis, luminaire, palmiers, mobiliers… Une chose est certaine, les produits marocains issus de cet artisanat parmi les plus réputés au monde, sont très prisés et aujourd’hui plus que jamais ! L’artisanat marocain a toujours su se faire remarquer mais, dans les mondes contemporains, plus modernes, il a dû aussi s’adapter. L’artisanat du marocain est riche, ancestral, intemporel et il regroupe de nombreux savoirs-faire et traditions à la fois arabes et berbères, qui inspirent la plupart des créateurs et des décorateurs.
La richesse de l’artisanat au Maroc
Ce sont les Berbères, premiers habitants connus du Maroc, qui ont été les précurseurs dans ce domaine de l’artisanat. Ce fût ainsi le cas dans le travail de la laine, pour le travail du fer, de l’argent, et celui de l’argile pour les poteries. Après la période de l’Islamisation, ce sont d’autres formes artisanales qui sont apparues avec la venue des Arabes, travail du cuivre, du bois… Poterie, tissage, dinanderie, ferronnerie, maroquinerie, bijoux, broderie, les métiers de l’artisanat marocain sont à l’image de la personnalité du Royaume. Richesse culturelle, historique, l’artisanat est avec l’agriculture, un secteur économique clé pour le pays, il est aussi le second secteur créateur d’emplois.
Les filières artisanales marocaines
Si l’artisanat du Maroc est ancestral, c’est à partir des années 2000 que ce sont mis en place des coopératives, des entreprises et mono-artisans pour faire valoir cette richesse nationale. La production concerne deux secteurs distincts, à savoir : les produits destinés à tous les besoins quotidiens de la population et les produits destinés aussi bien au marché intérieur qu’à l’export, dont tous les articles dédiés notamment à la décoration. Le secteur de l’artisanat au Maroc est divisé en filières, on y retrouve ainsi : la décoration, la dinanderie, la poterie, les tapis, le cuir, le tissage, le fer forgé, les bougies, l’ameublement… Ce secteur concerne aussi l’architecture traditionnel, l’habillement et tous les produits du terroir dont les cosmétiques, le safran, les huiles essentielles, l’huile d’Argan, l’huile de figue de barbarie, les épices etc… Quand on aborde l’artisanat au Maroc, on ne peut donc passer à côté de l’artisanat berbère marocain, qui, de générations en générations a pu faire valoir un savoir-faire somptueux. Par ailleurs, les créations artisanales pour certaines mettent en avant les influences orientales et arabo-andalouses ou hipano-mauresque. Les bijoux sont aussi comme les tapis, on peut distinguer les bijoux citadins et les bijoux ruraux, les artisans sont généralement regroupés par quartiers et ce, pour toutes les villes du Maroc.
La plupart des produits tirés de l’artisanat marocain sont des articles faits mains, qui utilisent bien souvent des outils traditionnels qui ajoutent ainsi de l’authenticité et un caractère unique aux créations. A chaque ville marocaine, on attribue une ou plusieurs spécialités artisanales.
Pour le nord du Maroc, Tétouan et ses influences andalouses qui font valoir l’art hispano-mauresque. La poterie et le bois sont particulièrement travaillés dans cette ville. Le bois est recouvert d’un enduit spécifique, des motifs sont ensuite peints et vernis, de même la poterie fait valoir des motifs simples, plutôt géométriques, les couleurs employées sont souvent le rouge, le jaune, le bleu et le vert.
Toujours dans le nord du Maroc, la ville de Tanger, est plutôt la ville où l’innovation des potiers se fait valoir. Inspirés par d’autres villes, les potiers de Tanger donnent ainsi des pièces à part souvent décorées de motifs floraux ou en forme de plumes. Le zellige fait valoir des motifs contemporains et les géométries berbères.
Après Tanger en direction du sud, la ville de Rabat abrite un centre artisanal important. Le tapis « r’bati » reste la production artisanale la plus importante et la plus sollicitée dans cette région, ces tapis sont à dominante rouge, ce sont les tapis citadins marocains qui constituent le fleuron de cette ville. La broderie et ce travail féminin est également réputé.
A proximité de Rabat, la ville de Salé offre aussi de très belles céramiques réalisées à base de terre à briques, d’argile blanche et terre d’alluvions, pour ces réalisations les potiers utilisent trois fours à bois, l’un sert aux briques, un autre à la céramique et le dernier pour de la poterie utilitaire. On appelle les poteries de Salé les poteries slaouis. Les couleurs sont discrètes, les formes sont sobres, le plus souvent le contour des motifs est gravé. La vannerie tient aussi une place importante, l’osier, le rotin, le jonc sont travaillés pour donner de très jolis articles artisanaux. Enfin, Salé produit aussi une broderie monochrome qui utilise généralement très peu de couleurs.
A Casablanca cette fois, la capitale économique du Royaume, on trouve également de nombreux corps de métiers dédiés à l’artisanat, même si la ville est la plus industrielle du Maroc. Ainsi par exemple, les tapis de Médiouna de la région, qui ressemblent aux tapis de Rabat se sont aussi fait un nom !
Artisanat de Fès et Meknès, les villes impériales
L’artisanat de Fès, est l’un des plus florissant du Maroc et notamment pour la création artistique. La faïence, bleue ou polychrome, sur fond blanc fait toute sa réputation. La céramique émaillée et vernie qui a sur au fil du temps sans cesse évoluer, connaît une réputation sans faille et ce, hors frontières du Maroc, les oeuvres d’art de Fès font la renommée de la ville dans toute l’Afrique du Nord. La dominante bleu de cobalt est la particularité distinctive. Non loin de Fès, dans les zones plus rurales, des artisans travaillent aussi le tissage et la vannerie, les objets faits en roseau aussi.
Meknès détient la renommée de cité impériale à l’artisanat de qualité et très fin dans divers domaines, ceux de la broderie, de la damasquerie, dinanderie, maroquinerie, sculpture sur bois, céramique, et tissage. La broderie est réputée, très inspirée de celle de Fès, les couleurs divergent de même que les points utilisés. Les orientaux restent maîtres dans l’art du damasquinage qui consiste à incruster des fils lisses ou torsadés d’argent, d’or, de cuivre dans le métal, ce sont des objets décoratifs surtout qui font valoir cet art.
Azrou, son tissage et travail du bois ont connu une expansion importante. Cette petite ville au croisement des routes de Fès, Meknès, Khénifra et Midelt dispose d’une coopérative artisanale réputée. Les tapis Beni M’guild réalisés par la tribu Sanhaji, tissés avec de la laine brune ou noire et noués très spécifiquement offrent des tapis de qualité. Les motifs sont souvent géométriques, le losange est très utilisé, les bandes et les damiers, de même, des couleurs plus vives sont aussi utilisées par d’autres tribus de la région. Pour la sculpture d’objets en cèdre, en acajou ou en noyer, les artisans de cette région sont les pionniers des genres…
La ville ocre, la belle Marrakech offre aussi tout un panel de métiers très variés d’artisans très doués. La réputation des artisans de Marrakech dépasse les frontières du Royaume et ce, surtout pour les domaines de la maroquinerie (d’anciennes tanneries traditionnelles sont toujours en activité dans la médina), de la dinanderie et des tapis. Les peaux et les cuirs et surtout les tanneurs qui travaillent ces matières offrent des produits de qualité et souvent très originaux dans leur conception. Les cuirs sont teintés à base de safran pour le jaune, de coquelicot pour le rouge, d’indigo pour le bleu et antimoine pour le noir. Les vêtements et la bagagerie sont très prisés. Les babouches, les poufs ne sont pas en reste. A Marrakech, c’est le travail des tribus Glaoua et Sektana qui est mis en avant. Le tissage et notamment celui de Chichaoua, petite ville entre Marrakech et Agadir est très connu aussi. La dinanderie de Marrakech tous comme les artisans réputés de Fès en ce domaine utilisant les mêmes techniques, le travail s’articule autour du cuivre, de l’argent maillechort.L’artisanat de Marrakech est très riche car c’est un grand carrefour de tout ce que nous pouvons trouver au Maroc, toutefois la ville a aussi ses spécialités dans le travail de la feuille de palmier (chriite, doum), les mosaïques, la poterie tadelakt, et la céramique en générale.
Artisanat des villes côtières
L’artisanat de la ville de Safi est très connu pour ses nombreuses poteries. Cet art, propose des pièces qui utilisent aussi la polychromie, c’est pourquoi, on considère la poterie de Safi comme une variante de la poterie de Fès…
La ville d’Essaouira, est réputée pour ses bijoux et pour sa marqueterie en thuya. Dans l’antiquité déjà et à Rome les tables d’Essaouira étaient renommées. Les incrustations des artisans ébénistes pour la marqueterie sont réalisées à base de bois de thuya, de citronnier, acajou, bois brûlé, ébène de Madagascar et noyer. Certaines pièces proposent des ajouts de fils de cuivre ou d’argent, voire aussi du nacre.
Agadir est réputée pour ses bijoux berbères, non loin avec les villes de Taroudant, Tiznit et Immouzer, les bijoux en argent, en bronze, offrent de très belles pièces. Les bijoux peuvent être sculpés à la main, coulés à la cire perdue, d’autres sont moulés. produisent aussi de belles pièces en argent. Les autres pièces en bronze sont également d’une grande pureté de lignes.
Les fibules Chtouka font la réputation de la ville de Tiznit.
Non loin du désert :
Ouarzazate propose de jolis tapis “Ouzguitas” des ouvrages colorés réalisés par différentes tribus dont les Ait Ouaouzguite, des Ait Ouaya, Ait Tidili, Ait Abdallah, Ait Semgane, Ait Zenaga, et encore bien d’autres… C’est la laine prélevée sur les moutons de race Aït-Barka, ce sont des tapis légers dotés de dessins géométriques qui utilisent souvent comme couleurs, le bleu et le jaune vif.
La poterie de Tamegroute, vers Zagora, avec son vert et ses ocres bruns très particuliers, ces pièces brillantes et légèrement dentelées est également réputée dans le monde entier. D’ailleurs, à Tamegroute, les potiers de la région conservent encore tous leurs secrets.
L’artisanat dans l’architecture
Concernant l’architecture qui emploie aussi de nombreux savoirs-faire marocains, on parlera de zelliges, de carreaux de ciment, de Bejmat qui sont ces petites briques de terre cuite, de mosaïques murales ou pour les sols, de plâtres les fameux stucks, de travail du bois, et de cette technique réalisée à la chaux de Marrakech, cet enduit si particulier qu’est le tadelakt. Le tadelakt est un art marocain à part entière qui nécessite un savoir-faire particulier, l’aspect brillant des murs est réalisé à l’aide d’un galet de rivière qui sera utilisé à différentes étapes de la réalisation de cet enduit mural que les occidentaux demandent de plus en plus dans leurs belles salles de bain à l’italienne ! Bien sûr le pisé traditionnel est encore largement utilisé, mélange de terre et de paille, mêlé parfois à de petits graviers, tout comme le pisé un peu plus industriel qui contient un peu de ciment pour une meilleure adhérence et moins de fragilité. Les matériaux naturels comme la terre, la pierre, les végétaux, sont largement utilisés dans l’architecture marocaine et berbère qui se démocratise sous des bribes diverses et variées à l’étranger.
L’application contemporaine de la décoration intérieure
Dans l’application contemporaine de la décoration intérieure, encore une fois, l’artisanat marocain à toute sa place. De ce fait et nous l’avons déjà relaté plus haut, les artisans ont su s’adapter pour créer des articles quelques peu revisités qui répondent ainsi et parfaitement aux nouvelles tendances internationales et, notamment, dans le secteur de la décoration intérieure. Ainsi, les verres beldi sont revisités, la vaisselle en céramique aussi, les tapis et notamment les Kilim, Handira et tapis Beni Ouarain se mettent également au goût du jour, les miroirs en rotin, les poteries, les textiles, s’adaptent à tous les désirs, de nouveaux coloris tendances comme les terracotta, corail ou vert d’eau se font remarquer… Les plaids, les housses de coussins, les suspensions, les miroirs en laiton, les tabourets beldi, les articles de tables, la poterie du Rif, tous les styles berbères ne sont pas en reste !
Poufs en cuir, plateaux Touaregs, tapis berbères, miroirs, robinets, objets recyclés, comptent parmi les produits très prisés à travers le monde. Les amateurs d’art puisent énormément de ressources dans l’artisanat marocain. Le très réputé tapis Beni Ouarain est désormais de roi des intérieurs chics, contemporains, modernes ou plus anciens, il s’adapte à tous les styles et a su se faire aimer, on ne parle que de lui aujourd’hui, son style épuré, grande classe, de blanc et de brun, sait aussi se diversifier aujourd’hui… Les luminaires en cuivre qui offrent des atmosphères chaleureuses mais aussi mystérieuses qui ne se dévoilent qu’à la lumière reflétée sur les murs, trouvent leur place dans toutes les décorations intérieures et, notamment, dans le style bohème chic qui apprécie également les petits tabourets, berbères et tous les articles issus de la vannerie… Les intérieurs arborent de plus en plus les carreaux de ciment très marocains pour des motifs et des harmonies très particuliers, tendance, cuisine et salle de bains, de même le tadelakt fait toujours de plus en plus d’envieux dans le monde. Cet enduit imperméable et à l’aspect brillant, fabriqué à base de chaux de Marrakech et travaillé si spécifiquement par les maîtres artisans qui détiennent tous les secrets de cet art, reste lui aussi très prisé. Les coussins, les poufs, les tissus, la soie végétale, et les tapis donnent immédiatement des ambiances uniques et chaleureuses. Toutes les lanternes, les suspensions, les appliques et les portes-bougies restent des articles incontournables d’une décoration intérieure ou extérieure aux nuances orientales.
Source infinie d’idées plus originales les unes que les autres, le style marocain et berbère s’invite ainsi dans les intérieurs et sur les terrasses du monde entier. Les Designers, les décorateurs, les créateurs, amateurs d’art, amoureux de la décoration, en raffolent aussi et ce n’est donc pas pour rien ! L’intérêt pour la décoration orientale n’a de cesse de s’accroître. Au niveau de l‘ameublement, le salon marocain adopte lui aussi des looks plus contemporains et modernes. Le salon marocain puise son origine dans l’Espagne Andalouse et s’est démocratisé au retour des marocains d’Espagne au Maroc. De nos jours, s’installer dans un salon marocain revu et corrigé à l’occidentale c’est un peu comme traverser le temps…Chaleur et hospitalité orientale, on trouve ainsi les boiseries peintes “Zouaq” faites à Marrakech, ou alors, la marqueterie andalouse plus complexe et qui est fabriquée dans la partie septentrionale du pays, tout le monde connaît aussi le célèbre Moucharabieh. Les socles de bois sculptés sont particulièrement remarquables dans la région de Fès, le salon marocain reflète confort, convivialité bien-être et c’est pour ça qu’on l’aime.
Le Design et les arts de la table font également renaître toute l’influence orientale qui s’adapte ainsi aux styles contemporains plus occidentaux. Là-encore, les inspirations et les innovations ne manquent pas. Les créations font valoir de merveilleuses couleurs, formes mais aussi techniques nées du talent de ces artisans marocains parmi les plus doués qui ne manquent jamais d’idées…Dans cette catégorie précise, on retrouve le style Beldi. Désormais les motifs berbères s’invitent sur de nombreuses tables, verres Beldi, vaisselle en céramique peinte à la main et tous les ustensiles en bois d’olivier sont de mise et offrent des articles issus de l’artisanat marocain, dans une approche plus contemporaine et créative.
La cosmétique artisanale marocaine
Enfin sur l’application contemporaine des produits issus de l’artisanat marocain, on ne peut conclure sans parler de bien d’autres produits locaux, dont les cosmétiques et notamment d’huile d’argan, d’huile de figues de barbarie, d’eau de rose, de savon noir, de Rhassoul, de cette épice qu’est le curcuma et de tous ces produits qui font aussi la renommée du Maroc. De même on ne peut pas, ne pas aborder, toutes les épices et les plantes médicinales qui contribuent aux parfums et aux couleurs du Maroc et à la saveur de la cuisine marocaine très appréciée aussi ! Paprika, cumin, curcuma, graines d’anis, pistils de safran, et tous les herboristes du Maroc qui aiment dévoiler aussi des pratiques ancestrales…
On connaît dans le monde entier tous les bienfaits de l’huile d’Argan en version cosmétique, idéale pour le visage, le corps, les cheveux. Riche en acides gras insaturés, l’huile d’argan riche aussi de vitamine E, lutte efficacement contre l’acné et les problèmes de peau sèche, dotée aussi d’antioxydants antirides, elle protège contre les effets de la pollution et contre les rayonnements UV. Pour l’eau de rose au parfum si délicat, issue directement de El Kelâa des M’gouna, l’eau de rose du Maroc connaît aussi un succès planétaire, elle nettoie, elle hydrate, elle est aussi antistress et parfaite pour se démaquiller. Quand on parle cosmétiques du Maroc, on ne pas passer à côté du savon noir, ce savon fabriqué à l’aide de restes d’olives noires broyées dans du sel et de la potasse, qui offre ainsi un savon riche en vitamine E, que l’on utilise comme exfoliant pour la peau, une peau qui deviendra satinée. Le rhassoul est aussi un produit cosmétique très utilisé au Maroc, il s’agit d’argile naturelle qui est réputée pour ses bienfaits sur le cuir chevelu. On l’applique à la racine des cheveux et ce jusqu’aux pointes. Les femmes marocaines le mélange souvent à l’eau de rose pour obtenir cette pâte onctueuse. En cas de cheveux très secs, il faut y ajouter de l’huile d’argan. La poudre naturelle de coquelicots est aussi le rouge à lèvres Beldi, on la nomme l’Aker Fassi ou “sang de gazelle”. Cette poudre s’applique sur les lèvres bien saines et elle est souvent mêlée à de la crème de cacao pour offrir une parfaite hydratation, rouge à lèvres 100 % bio. Enfin et pour un dernier petit conseil de beauté, un masque à base de curcuma, l‘une des épices très utilisée au Maroc, efface les imperfections de la peau et élimine les points noirs, le mélange de curcuma, farine, huile d’olive et lait vous offre ainsi ce masque miracle !
Au Maroc, les amateurs d’artisanat sont toujours fortement séduits par la diversité et la qualité des produits proposés à travers tout le royaume. C’est un savoir-faire ancestral et une longue histoire qui sont ainsi témoignés à travers ces multiples objets et créations. C’est aussi des créations qui s’adaptent au fil du temps à toutes les nouveautés et les tendances, c’est pourquoi l’artisanat au Maroc est un luxe qui ne cesse de s’exporter dans le monde entier.
Nous oeuvrons chez Tribaliste pour un artisanat en ligne responsable et éthique en créant un lien direct avec les artisans.
Nous sommes en lien étroit avec les artisans marocains pour vous proposer une curation exhaustive de ce qu’on nous aimons le plus dans chaque région du pays. L’architecture marocaine n’est pas en reste et s’exporte également à travers des matériaux naturels qui s’arrachent de plus en plus pour des architectures modernes, comme les mosaïques murales ou le zellig au sol. Le bois sculpté qui orne de nombreux palais et monuments, les portes, les moucharabiehs, les coffres, font aussi valoir le talent des artisans de Fès, Meknès, Tétouan et Salé, bois de cèdre parfumé et travail aussi du bois de thuya et de citronnier pour la marqueterie. Tapis, textiles, poteries et céramiques, bijoux, mais aussi des instruments traditionnels de musique qui ont aussi leur propre identité, le choix de l’artisanat marocain est si vaste et diversifié, qu’on ne peut jamais le décrire totalement.